Typically British, Londres est une ville qui grouille aussi d’une faune passionnante à observer.
Prélude à un futur article qui suggérera quelques bonnes adresses et jolis coins où savourer le temps qui passe dans cette île-capitale, voici une première série des mille et une histoires chipées à Londres et visibles un peu partout.
Le temps d’un coup d’œil, laissez votre imagination inventer la suite…
Ring, ring, ring my cell phone keeps ringing
Les ravages de la communication moderne dans ce pub, un vendredi soir à l’heure du coup de feu :
Blond à lunettes n°1, debout à l’angle : « Mais oui je suis déjà arrivé aussi, je suis dehors, à l’angle, et toi ? »
Blond sans lunettes n°2, penché à droite : « Mais où à l’angle ?!? J’y suis aussi moi ! ».
Stairway to heaven
Mister Blondie pourrait bien passer toute la soirée ainsi, hypnotisé par une dulcinée invisible, au prénom tatoué bien en vue sur son poignet ostensiblement arboré…
Mystère, le décrochera-t-il à la fin, son doux baiser et un ticket pour le ciel ?
Allez viens boire un p’tit coup !
Un verre d’english wine ? de Prosecco ? de Sangria ? ou de Prosecco ?
Il suffit de demander ma petite dame, monsieur vous le prépare volontiers, pour quelques pounds et un sourire. Tout se trouve à Borough Market !
Cul sec sûrement pas ! C'est bien meilleur quand on savoure.
Web of creation
Que peut-il se passer sous le turban de ce Sikh, le chignon de cette étudiante, ou la pinte sifflée doucement sur ce quai au bord de la Tamise ?
Des idées en bataille pardi !
Le Sikh : « Je rêve beaucoup trop, et voilà encore un objectif voyeur qui me vise là »
Le chignon : « Bon, trois pages de rédaction, ça devrait bien aller à cette vieille bique de Miss Minier. »
La pinte : « Oh la... drôlement fort ce cidre anglais, ma tête tourne déjà, mais il se boit bien… ».
Elle attend
Affiche de pub ou d’un film romantique ?
Ni l'un ni l'autre : Mademoiselle impassible est assise là parmi nous autres Terriens qui passont.
Elle a le dos bien droit, sa coiffure et sa mise sont impeccables, mais elle attend tout de même. Non, pas un lapin, évidemment.
Patiemment elle attend que le monde change et que changent les temps, pour sortir de sa posture figée de gravure de mode, qui ne demande qu’à s’animer et vivre, enfin.
Photos JH - Londres Juillet 2011